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 Faquarl Schauffer

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Faquarl Schauffer
Soliste d'Ambiance au Golden Palace
Faquarl Schauffer


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MessageSujet: Faquarl Schauffer   Faquarl Schauffer EmptySam 12 Juil - 22:40

Information Personnelle

[*] Nom : Schauffer
[*] Prénom : Faquarl

[*] Âge : 42 Ans
Date de naissance : 31 août 1966
Groupe Sanguin : O -

[*] Sexe : Masculin
Nationalité : Allemande & Russe
[*] Langue(s) parlée(s) : Français

[*] Clan : Autres
[*] Emploi: Soliste d'Ambiance au Golden Palace

Voix : Alors là, c'est plutôt bizarre. Sérieusement je ne me suis jamais écouté parler. Enfin si, mais allant jusqu'à ce demander quel en était le son, non. Néanmoins ayant une carrière dans le domaine où la voix est une chose primordiale, je me devais autrefois d'écouter quelques enregistrements. Alors, que dire? Plus ou moins base, comme chez tout les hommes quoi. Un léger accent est présent, on le remarque facilement. Même si j'ai oubliée ma langue de naissance, l'accent, lui bah il reste. Et pour finir, on peut dire sans aucun mensonge que ma voix elle est bel et bien renouée. On s'entend pas énormément comme votre vieux oncle truc machin qui passe sa journée à raconter sa vie d'antan, mais elle l'est. Si on veut une description en bref, et ben, elle n'a rien d'exceptionnel. Une voix comme une voix. Même si un jour quelqu'un aurait l'idée stupide de me dire qu'elle est belle, et bien ça me ferait ni chaud ni froid. C'est quoi ça comme compliment, ta voix est belle... Seulement pourrait le dire.
Parfum : Un parfum, vraiment? On peut considérer l'odeur des cigarettes mêlées à l'achool comme un parfum? Ok, si vous insistez.
Objet Fétiche : Rien en particulier, je ne crois pas à ce genre de trucs.
Chiffre chanceux : Hein? Euuhhh...Je ne sais pas, 42 ça compte? Pourquoi 42? Bah, c'est mon âge. Non? Ok, je vais prendre 6 dans ce cas là.
Alcool : L'Achoolisme ne m'a jamais atteint en tant que tel, je peux très bien me passer de l'eau-de-vie pendant des mois. Mais si je commence, l'arrêt n'aura lieu que quand je me serai réveillé avec un affreux mal de tête.
Drogues et cigarettes : Vous savez cette petite herbe qu'on roule dans le rebord du papiers journa pour ensuite fumer en cachette?
Couleur préférée : Vert
Saison détestée : Aucune en particulier
Le pouvoir qu'il aurait voulu posséder : Humm...Retourner le temps pour dégager de ce sac à merde?
Ne s'ennuie pas de : La routine
Hobbie(s) : Vous ne voulez pas savoir
Maladie(s) : Légère, attention j'ai bien dit légère - Ok, peut-être pas si légère que ça ... - dépendance à l'eau de vie et l'herbe. Mais je ne crois pas que ça soit des maladies reconnues...



Extérieurement


[*] Description physique : Pour commencer, nous allons mettre un truc bien au clair. Je n'ai jamais soigné mon image, il y avait des gens spécialement formés pour le faire à ma place. Donc disons sans eux, j'ai pas mal changé. Ah la la, qu'est-ce que je déteste cette question. Se décrire n'est pas un truc simple, voir même pas du tout. Plusieurs ont tendance à exagérer alors que d'autres n'arrivent qu'à sortir des ''Pas pire...'' en ce qui concerne leur personne. Je crois sérieusement que je fais parti de ce nombre. Je ne vois pas pourquoi on demande souvent aux gens de se décrire. Que ce soit pour passer une interview, ou bien tout simplement pour voir à quoi ressemble la fille qu'on a rencontrée sur internet. Vous savez ces gars avec les lunettes qui occupent la moitié de leur visage qui s'inscrivent sur des sites de rencontres afin de trouver un fille pas mal ...belle, comme ils disent? Alors avant de regarder la photo d'un bel jeune homme à torse nue qui semble avoir été faite par un professionnel, pensez y deux fois. La plupart du temps si vous acceptez une rencontre avec l'un de ces intellos, vous allez être déçus et pas un petit peu laissez-moi vous dire. Mon ancien prof de théâtre était un exemple vivant. Celui qui portait trois chandails l'un en dessous de l'autre, histoire de se faire es faux muscles. C'était affreux. Je crois que se décrire ne sert strictement à rien, car de toute manière plusieurs personnes iront embellir la vérité, légèrement disent plusieurs. Heumm... pas tant que ça.

Et moi? Quoi moi? À quoi je ressemble? Si je vous dis à l'une de ces vedettes d'Hollywood avec des dents blanches comme neige, et des cheveux volants au vent allez vous me croire? Je ne pense pas, mais l'espoir reste. Alors mettons un truc au clair, je ne suis pas Adam avec sa beauté naturelle et nue donnée par dieu, ni même Narcisse celui qui tomba amoureux de soi-même pour ensuite se noyer. Quoi que être l'un ou l’autre ne m’aurait pas dérangé pour autant, mais je ne croie pas que ça aurait changé grande chose à ma vie. À quoi je ressemble? La première réponse plutôt primitive qui me vient en tête est - À un homme. Évidemment j'en suis un. Bon, je crois que je m'emporte légèrement avec mon humour à chier. Je suis normal, oui normal est le mot idéal pour me décrire. Je ne suis certainement pas un phénomène surnaturel sur lequel on peut planter des regards acharnés et rester planté devant pendant des heures entière. Ni même un de ces gars qui positionnent sur les affiches publicitaires des grandes villes commerciales du pays. Mais bon, à date tout le monde me trouvait pas mal pour eux, mais c'est certain que je ne sais lire les pensées, donc si une personne quelconque me trouve une ressemblance avec un imbécile échappé d'un asile, je trouverai ça normal. Surtout quand on me regarde en face je dois avouer. Bon, ma chevelure. Qu'est-ce qu'elle a ma chevelure? Bah, selon moi rien, mais plusieurs la trouvent étrange, voir même provocante et idiote pour un homme de mon âge. Minute, je tiens à mettre au clair que je ne suis pas vieux, oh que non. Mais je ne suis plus dans ma vingtaine toutefois. Bref, mon image a toujours été bizarre et mes cheveux ne sont pas une exception. Coupés à des longueurs différents de chaque bord de ma tête, l'une des parties atteint le haut de mon oreille tandis que en peu plus en avant de celui-ci, les cheveux me descendent presque à l'épaule. De l'autre rebord de ma tête bah, ils tombent à la fin du cou quoi. Est-ce beau? Je ne sais pas. Personnellement je m'en fous. Sans oublier mon fameux toupet, ouais ouais, j'en ai un. Que dire d'autre? Ma peau? Elle est normale ma peau. Je ne suis ni un albinos, ni un latino. Normale quoi.

Que dire d'autre? On exige une description parfaite? Sûrement...Ok bien j'ai des poils sur le menton, sur les mains sur les...Ok, ok, je m'efforcerai de garder mon sérieux. Quoi que c'est loin d'être facile. Surtout quand on est sur les nerfs prêt à exploser. Sous ma tignasse blonde, ah oui, je vous l'avais dit qu'elle était blonde? Non? Bah, vous vous coucherez moins idiots ce soir. Bon revenons à ma phrase, sous ma tignasse blonde se cachent deux yeux verts. Pas du vert foncé virant au brun, non non. Bien un vert émeraude. C'est sûrement la seule partie de moi dont je suis réellement fier, du reste je m’en fiche royalement. Par la suite, qu'est-ce que je pourrai bien ajouter? Aucune idée, je crois que le tour a été fait, mais je vais tout de même mentionner quelques derniers détails. Je n'ai jamais été et je ne serai jamais un de ces bonhommes débordants de muscles. Dire que je n’en ai pas serait de mentir, tout le monde en a. Mais rassurez-vous, je ne suis pas non plus mine comme un fil avec des bras tels des allumettes. Je vous l'avais dit, je suis normal rien de plus, rien en moi n'étonne nul. Ma taille est normal, mon apparence et normale, je suis normal. Merde, je commence à être fixer sur ce mot moi là. Passons, passons...


[*] Manière de s'habiller : Entendons nous sur une chose, je me fous de ce que je porte. Complètement, totalement, absolument. En autant que ça reste dans le masculin bien évidemment. Je ne suis heureusement pas au stade de changer mon orientation...Mais tout de même, je suis loin d'être quelqu'un qui aime expérimenter. Donc, vous n'avez aucune chance de me voir débordant de couleurs tel un arc-en-ciel poussé de nul part. Le terne et morne, un point c'est tout. Ça l'a toujours été ainsi, et d'autant plus je ne vois pas pourquoi les gens s'inquiètent-ils tant de leur apparence. Bon, je peux encore comprendre pour les misérable de la vie dont dieu a muni d'une apparence physique à faire fuir n'importe qui, mais à aller jusqu'à se teindre les cheveux, dépenser sa paye et courir achaler les boutiques avec comme but de savoir si ils ont reçus la nouvelles collection truc ou machin, ça non je ne le comprends pas. C'est sûrement mon idéologie qui est faite de même. Enfin, pas juste la mienne, je ne suis tout de même pas un mouton noir de la société. Presque tous les hommes le sont. On a du mal à comprendre comment une femme peut passer quatre heures dans un magasin de chaussures, et de leurs bords elle trouvent ça con qu'on passe des heures à regarde le soccer. Au moins on en apprend là. À moins que dépenser continuellement fait progresser le niveau intellectuel, ce dont je me doute fort. On s'entend tout de même qu’on ne me verra jamais dans du vert. Même si c'est la teinte que je préfère le plus, ça ne me vas décidément pas. Les vêtements d'apparat, ça c'est fait pour moi. Sinon, les smokings j'aime bien ça. Même si plusieurs représentants de la race puissante ne sont pas du même avis.
Nombre de piercings : Selon moi, cette pratique est réservée aux femmes...Et à ce que je sache je n'en suis pas une.
Tatouages : Et puis quoi encore? Vous pensiez peut-être que j'étais un motard?


Intérieurement

[*] Description pshycologique : Depuis toujours lorsqu'on a abordé la question de mon caractère, j'essayait de dégager le plus rapidement possible de la salle commune quand j'étais enfant, sauter par la fenêtre lorsque l'adolescence vint frapper à mes portes, et finalement quand une personne osaient toucher le thème maudit, elle finissait avec un beau souvenir bleuté en dessous de l'oeil. Je parle des hommes là. Quant aux femmes...Bien, disons qu'elles se sentaient inutiles dans ce monde, car en ce qui concerne déverser un flot des jurons j'ai toujours été maître dans cet art là. Si on peut l'appeler ainsi. Oui je l'avoue, je suis égoïste et perfectionniste. Je déteste qu'on commence à parler de moi, si ce n'est que pour dire du bien. Enfin, avec les Si on peut changer le monde. Bon, comme je disais, c'est assez difficile, surtout pour moi, de toucher ce sujet. Car j'ai toujours su que j'étais un sal chien, un salaud si vous voulez. Mais l'admettre, c'est un peu-beaucoup difficile laissez-moi vous informer. Enfin, commencons par le commencement.

En tout premier lieu, on m'a toujours qualifié comme en étant l'un des êtres les plus orgueilleux. Gare a ceux qui tenteraient de me faire marcher sur mon foutu orgueil: vous allez regretter d'être venu au monde car bien que très paisible d'apparence, je suis très imaginatif et très débrouillard en ce qui concerne une manière de vous faire suer. En moins de deux, vous pourriez vous retrouver coincé au fin fond d'un profond ravin. Il faut dire que l'homme que je suis pourrait fort bien répondre à la description de « moulin à paroles », mais dans des cas rares seulement. Surtout quand il s'agit de replacer quelqu'un. J’ne suis pas du genre à être gêné par quelque chose où intimidé par quelqu'un. Certes, il se peut que le respectueux se fasse montrer envers les rares amis, admiratif envers les génies, galant avec les jeunes femmes mais jamais je ne me laisserai marcher sur les pieds, ô que non! Jamais personne ne parviendra à manipuler ma personne mais, moi, alors qu'il est à peine possible de voir une petite lueur de rien du tout dans mes yeux,je suis en mesure de mener par le nez bien des gens grâce aux paroles bien placées et aux manières distinguées. Cependant, de mon avis propre, il est stupide de paraître ce qu'il n'est pas alors je préfère laisser les quelques règles de bienséance que j'ai bien voulu apprendre pour lorsqu'il en a vraiment besoin. Le reste du temps, je me trouve à être - Selon les autres hein! - un homme terne ne faisant part d'aucune émotion particulière, se fichant pas mal de tout. Bon, la ruse elle aussi est en quelque sorte présente. Il existe un proverbe disant que la nécessitée est mère de l'invention. Eh bien dans mon cas, il n y a nulle nécessitée autre que paraître plus intelligent que la personne d'à côté. Mais faut-il avouer que j'ai également acquis un défaut de taille. Effectivement, si la provocation a lieu, attendez-vous à ce que le dictionnaire à jurons s'ouvre devant vous, et ce sur la pire des pages. Dans le débordant imaginaire, s'est inventé un monde proche de l'idéal, une simple petite vie tranquille, et bien qu'il n'en a été parlé à personne, j'ai l'impression que tous le monde le sait, bien que ce ne soit pas le cas. Vu que encore là, personne ne veut me laisser tranquille. Tout le monde à toujours besoin de quelque chose... En conclusion, je suis un être pas nécessairement détestable mais pas agréable pour autant, doté d'une curiosité à toute épreuve et d'une capacité d'envoyer promener dévéllopée à son maximum. Personne à l'humour noire, j'ai toujours été du genre ironique, au coup de plume aiguisé -Car eh oui! J’écris avec autant de conviction que je parle - et à l'analyse fine ainsi qu’un fort et goût prématuré pour le danger.

[*]Goûts Culinaires : Rien de raffiné ni exquis. Il est hors de question que je mange des escargots ou les trucs de je ne sais quoi, même si on se tue à me dire que c'est délicieux. La simplicité est une forte bonne chose.
[*]Goûts Musicaux : Sérieusement je m'en fiche un peu, je ne suis pas du genre à mettre la radio à tue tête dans l'auto. Bon, je sais j'ai l'air étrange pour une personne ayant rapport avec la musique, mais que voulez-vous. Je l'ai toujours dit, je me fous de tout. En autant que la mélodie est présente, ça me va. Rien de tous ces trucs nouveaux ou on entend hurler et des bruits métalliques ressemblant à de la musique.
[*] Relations avec les autres : Vous savez, depuis bien longtemps une idéologie bien simple s'est installée dans mon esprit. On vient au monde seul, bien malgré ce que certains peuvent penser, on reste seul, et on meurt seul. Ni femme, ni parents, ni amis, ni enfants ne sont rien. On est éternellement seuls. Donc de quoi j'ai l'air avec les autres? J'essaye tout simplement de ne pas me laisser emporter pour leur dire des conneries, vu que je suis facilement provoc able.
Nombres de relations amoureuses sérieuses : Bon allez, partez votre cirque. Dans toute ma vie rien qu'une relation sérieuse n'eut réellement lieu. Celle avec ma Camille, mais bon c'est du passé. J'avais toujours dit que j'étais égoïste et détestable, donc vivre avec une personne comme moi est insensé et insupportable. Elle l'a très vite compris.
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Faquarl Schauffer
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MessageSujet: Re: Faquarl Schauffer   Faquarl Schauffer EmptyDim 13 Juil - 21:23

Histoire

Faquarl. Je me nomme Faquarl Shauffer. Pensez ce que vous voulez, mais je suis bel et bien français. Quoique avec des gènes descendants de la Russie et d’Allemagne. Non, je n’ai pas de sang parisien. Seulement, dans mon passeport ma nationalité est maintenant française. Enfin, était. Maintenant, et surtout ici, tout le monde s’en fout. La seule chose qui importe, mise à part la survie, est le réglage des comptes. Tout le monde cherche à prouver quelque chose. Et quoi, moi-même je n’ai pas encore compris. Qu’est-ce que j’ai à m’embarquer dans les pensées philosophiques de mêmes…

Qu’est-ce que je fous, ou plutôt qu’est-ce que je fouttais en France? Riez tant que vous voulez, mais j’y vivais. C’est sûr que c’est crampant à entendre d’un gars, non plutôt homme, avec un nom tel que – Faquarl. Merci à mon paternel qui a eu la brillante idée de me le donner. Le salaud merde. Ne pensez pas que je ne l’aime pas. Non, non. Je le déteste. Uno – si il ne voulait pas d’enfants, alors pourquoi a-t-il saboté ma vie avec un prénom pareil? Deuzio – C’était quoi son but de fouttre le camp un mois plus tard? Je ne sais pas, une chose est certaine lorsqu’il est revenu me voir bien des années plus tard, très vite il se fit montrer la porte. Enfin oui, il y a un petit détail, ce mais que l’on essaie toujours de cacher. Ce n’était pas mon père, mais bien mon beau-père. Il avait pensé qu’élever un enfant allait être simple, en compagnie de la femme qu’il pensait aimer, et inventa même ce stupide prénom. Mais non, ses espoirs étaient vains. Et il dégagea au plus vite.

Bref, je crois que je vais arrêter d’énumérer mes souvenirs un à un, et partir le déroulement de ma p’tite vie dans ma tête. J’avais 36 ans, un succès fou sur l’estrade musicale, une ligue de maîtresses, je ne sais combien d’enfants, et finalement une dépendance au narcotique qu’est l’herbe. La belle vie n’est-ce pas? C’est certain que je suis en train d’ironiser, mais qu’est-ce que je peux faire d’autre, quand je suis rendu un simple musicien dans un casino, alors qu’avant j’étais celui pour qui les plus belles filles de France se coupaient les veines. Qu’est-ce que je suis devenu…je l’ai déjà dit, mais j’ai besoin de m’apitoyer sur mon sort. Merde! Je suis rendu vocaliste ou un soliste si vous voulez, qui chante des blues dans un maudit casino. Bon…Je suis né en, moment d’attention, Russie. Ouaip, j’étais loin d’être ce que l’on appelle le petit fils tant attendu. Avec mes gênes allemandes c’est évident. Mes grands parents étaient ce que l’on appelle, victime des répressions de Staline. Et malgré tout, ils continuaient à croire qu’il avait raison d’envoyer la moitié de la population, qui ne faisait rien d’autre qu’aider son pays, se faire fusiller ou bien en prison. Ce qui leur est arrivé, tandis que ma véritable mère - Puisque son mari s’est remarié par la suite - a traversé la frontière et est allée se livrer aux autorités allemandes. Et tatat-ti, tata-ta. Les années ont passés, et plouf! Deux bambins sont venus au monde, alias ma sœur et moi-même. On était jumeaux. Avec comme père un ancien général nazis, et comme mère une traîtresse de sa nation. Rien de plus magnifique. Vite vite, les États ont décidés de faire leurs lois, et mon père s’est fait fusillé. Laissant ainsi sa jeune femme avec deux morveux à l’intérieur d’elle. Mais retournons un peu en arrière pour expliquer plus clairement.

Ma mère quant a elle, une fois atteint ses dix huit ans évidemment, a sauté directement dans les liens sacrés du mariage. Sans aucun doute, l’élu fut un allemand. Saviez-vous que la moitié des mariages finissent par un divorce, ou bien la mort d’un des conjoints? En plein ce qui est arrivé à ma mère. Elle ne voulait pas travailler, mais adorait l’argent et la richesse. Son époux fut donc un riche bonhomme, mais laissez moi vous dire, pas mal vieux pour elle! Bon et bien, il est mort. Sérieusement, des fois je commence à croire qu’une sorte de malédiction est posée sur ma famille. Et elle – était enceinte. Bien sûr aucun soupçon n’était présent. Vu que plus aucune parenté ne lui restait en Allemagne, elle dégagea pour immigrer en Russie. Là-bas elle en avait de la famille. En fait, mes liens familiaux sont très mêlés. Vu le nombre de fois que mon père s’est marié…Ils l’ont accueillis avec joie, mais sachant de qui elle était enceinte, plus aucun support familial n’était offert. Et l’enfant qui naissa était déjà détesté. Donc, ma jumelle et moi. Alors pourquoi garder des bonhommes tels que nous? C’était le fils et la fille d’un nazi! Affreux, inimaginable. C’était l’incarnation du diable, du démon. Des êtres venus de l’enfer! Mouain…Vive l’amour des grands parents. Et c’est là qu’il fit l’apparition ce sal chien, celui auquel je dois mon magnifique nom de Faquarl. Croyant qu’il venait de trouver l’amour de sa vie! Il demanda la main de ma mère, pouf, mariage, et pouf, adoption de son enfant. Pourquoi son? Ma sœur est morte quelques heures après sa naissance. Le cœur a lâché. Comme le nom n’était pas encore décidé il vint imposer le sien. Ma mère s’en fichait carrément, et voilà, c’est le moi actuel.

Mais là ça m’écoeure de parler des ancêtres, alors qu’il aillent…En tout cas, qu’ils aillent le plus loin possible.

Qu’est-ce que je fouttais alors à Paris allez-vous me demander. Et bien, j’y travaillais. Heureusement qu’aujourd’hui et depuis des années, on pouvait facilement quitter notre pays de naissance. Qu’est-ce que je suis devenu? Un chanteur, mais ça c’est un tout nouveau chapitre de ma vie qui l’a réellement changé. Mais je ne vais pas sombrer dans les détails, oh que non. Ce serait bien trop long à écrire, et de se rappeler de tout ça…

J’étais dans un merdier, un vrai ce coup ci. Je venais de coucher avec la fille d’un homme plus riche que le monde tout entier réuni. Oh mon dieu seigneur…En plus elle était mineure! Enfin, dix sept ans, la majorité dans deux jours, mais il restait tout de même le fait. Mais le pire était que je ne me rappelais plus de rien! De rien! Vraiment de rien! Combien j’avais bu pour ne pas se rappeler de la veille? Vu le mal de tête que j’avais, et le flou qui brumait peu à peu mon regard, décidément beaucoup. Du coup, la première pensée qui traversa ma tête était de me lever, et fouttre le camp en vitesse. Immédiatement, sans aucune autre réflexion. Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais merde, tout venait de tomber à l’eau. La gosse venait de se réveiller et la première chose qu’elle fit était de se coller contre moi. Qu’est-ce que je déteste ça, quand les femmes commencent à ronronner des paroles du genre on sera toujours ensemble, rien ne pourra nous séparer. Bla bla bla, bla bla bla. Et c’était exactement ce qu’elle faisait. On aurait dit qu’un poids insupportable venait de me faire coucher de nouveau dans le lit, à ses côtés. Et la jeune idiote qui se faisait des idées, des plans à l’avenir. Je ne l’écoutais pas. Tout ce charabia purement féminin, ces paroles et promesses que je ferai à la suite, je les connaît tous! Alors pourquoi prendre la peine d’inventer de nouvelles excuses. En plus, j’avais eu la brillante idée de l’emmener chez moi. Habituellement, je ne me soucis pas ça. C’est soit l’hôtel, ou bien chez elles-mêmes. Pas question de leur montrer ma maison, et puis quoi encore! Pour qu’elles reviennent n’importe quand. Et c’est sûrement ce qu’il allait arriver. Non mais merde! Elle n’allait jamais se la fermer, oui ou non?! Ne comprenaient-elle pas encore que Lui – était un célibataire pour le plus longtemps possible, et elle- une simple fillette avec qui il a couché à cause qu’il était beurré comme pas possible? En tout cas si elle était informée de cela, cette dernière cachait magnifiquement bien son jeu. Ne donnant l’air de rien.

Pour me débarrasser de cette véritable sangsue au plus vite, j’ai commencée moi-même à l’ensevelir sous un tas de compliments irréels. Oui, elle était jolie et mignonne. Mais rien de plus. Aventure d’une nuit quoi. Puis quand finalement j’ai eu le bonheur de pouvoir enfiler mon pantalon et de la voir s’éloigner en direction de la port, que celle-ci cracha en fin de compte le morceau .Je me dépêchais à la faire sortir pour de bon. Et tout le monde sait très bien que répliquer quelque chose de philosophique à une femme dans un moment pareil, est égal à un suicide. C’est même mieux de dialoguer avec un mur dans des instants pareils. Lui au moins n’utilise pas les larmes comme dernière ressource, et les promesses de en finir avec soi. Finalement elle était partie, hallelujah. Ma journée était libre, aucun rendez-vous, aucune rencontre. Mais très vite, les plans se dessinèrent touts seuls. J’allais filer d’ici au plus vite, histoire de ne pas courir le risque si la demoiselle avait oubliée quelque chose et souhaiterait revenir. Plusieurs options s’offraient dans mon itinéraire de la journée. La première était d’aller dans un bar pour enlever l’affreux mal de tête qui me hantait depuis le réveil. Le second quant à lui était simple, faire rien du tout. Et puis finalement le dernier, se composait de l’idée d’accomplir mes activités préférées. Cela voulait dire de un, fumer, de deux boire, et de trois pour finir bien la journée, se louer une jolie fée.

Ah la la, maintenant je comprends pourquoi un célèbre historien de la renaissance divisait les femmes en deux sous-groupes ; Mère et Pute. Dans mon cas j’étais pogné avec une petite fillette à son papa. Non seulement elle n’avait rien dans la tête à part des idées de mariage – Car évidemment toutes les gosses de son âge rêvent à ça- mais en plus elle croyait avec détermination que j’étais son âme sœur. Décidément, elles – tous pareilles. Depuis biens des années j’étais un membre privilégié ainsi que VIP – Ce qui allait de soi – d’un club célèbre des entrailles parisiennes. J’y allais presque chaque jour. Ça faisait tout simplement partis de mon devoir quotidien ou plus précisément, hebdomadaire. Habituellement c’était pour trouver une énième compagne d’une nuit, ou bien pour tout simplement siroter tranquillement un verre dans la noirceur du bâtiment. C’était le seul endroit où je n’étais pas pris au dépourvu par des fans. Bon d’accord, vous êtes sûrement entrain de penser pour qui il se prend lui? Mais oui, j’étais bel et bien une vedette dans mon monde d’autrefois. Sûrement pas au niveau mondial, mais ce qui touchait la France là oui, tout le monde ou presque me conaissait. Pour en revenir au club. Le gérant de ce dernier était un homme qui avait un compte de banque plus gros que son cerveau. Sa matière grise n’existait qu’à une chose, selon moi. Et ce, pour se faire du cash. Et devinez qui était sa seule et unique fille, pour qui il faisait tout et n’importe quoi? Et oui, celle avec qui je venais de coucher. J’étais dans la merde jusqu’au cou, alors me pointer là bas équivalait à la même chose qu’à une signature de ma part sur mon propre arrêt de mort. Si il arrivait à le savoir – Et c’était certain qu’il allait le savoir un jour au l’autre car sa gosse n’allait nullement se la fermer. Et comment! Elle allait inventer une histoire à dormir debout comme quoi Faquarl Schauffer venait de demander sa main! – il ne restait plus que deux issues possibles pour moi. Dans le premier temps, si il était de bonne humeur bien entendu, celui-ci m’aurait forcé sans aucun doute à épouser sa chère Lina. Ou bien le deuxième choix, qui était loin d’être aussi gentil, se constituait du fait qu’il allait s’arranger pour fermer mes comptes bancaires, s’approprier mon argent, et finalement débuter le crash de ma carrière.

C’était une personne à craindre qui restait néanmoins très respectée dans la haute société parisienne. Devenir son ennemi était impensable. Il pouvait facilement, en claquant des doigts, envoyer un tel ou tel individu en prison. Pourquoi? Par la majeure partie du temps c’était à cause du fait que ces personnes en question étaient ses concurrents. Dans le deuxième des cas, c’était parce qu’il leur aimait pas la face ou bien - Gare à ceux-là- ils avaient eu l’audace de toucher à sa fille bien aimée, bien le fait que cette dernière ne racontait jamais ses histoires trop personnelles. Elle se posait même souvent de la question, comme ça se fait que mon paternel sache tout ça? Ne pensait-elle tout de même pas, que son papa chéri allait la laisser seule comme ça, sans gardes du corps qui la suivaient continuellement. Bref, je n’ai même pas envie de me souvenir d’elle. Décidé à rompre tous liens avec le Club et d’oublier le numéro de Lina. Comme ça au moins j’aurai une quelconques excuse à lui conter si jamais elle arrive chez moie en flammes. Si quelques minutes auparavant je pensais passer le reste de la journée, tranquille écrasé dans mon lit et regarder la télé tout changea à l’instant lorsqu’un camion vint à passer non loin de ma rue. Dire que j’habite un appartement sonorisé en plus merde! Le mal de tête atroce se fit de nouveau sentir, et la seule idée qui me venait à l’esprit était de me saouler de nouveau. Mais il n’était pas question de boire seul. Oh que non! On le sait bien ce qui le font finissent alcooliques. Et un revirement de situation dans ce bord ne me tentait pas vraiment.

C’était l’une des rares journées où je pouvais sérieusement rien faire. Rien, absolument rien! Aucun rendez-vous avec mes agents, ni même un souper prestigieux dans lesquels je devais la présence à mon image. M’habillant comme un homme normal – Car depuis au moins une bonne dizaine de minute j’étais en jeans sur corps nu - j’ai appelé mon chauffeur. Il était hors de question que je m’assois au volant d’une voiture dans l’était que j’étais. Le risque de me retrouver dans un accident était immense. Qu’aillais-je faire? Et bien, c’est tout simple, rejoindre mon seul ami pour me bourrer en sa compagnie. Michel a toujours été l’unique individu à qui je disais toutes mes pensées et craintes. On riait et on buvait ensemble. Les autres personnes de mes entourages voulaient tous quelque chose de ma personne. Les filles principalement une carrière époustouflante – Elle n’avaient d’ailleurs pas peur de passer par le lit les putes – et les hommes…Bien…De l’argent. Qu’est-ce qui émanait de moi? La célébrité, et cela rimait depuis toujours avec le cash. Michel m’accueillit avec un énorme un sourire, comme toujours d’ailleurs. Et la routine reprit son cours. Quelle routine? Celle que j’ai toujours eue avec Michel. Le tout commençait avec de l’herbe, suivi d’un verre de bière et pour enfin sombrer dans l’oubli du cognac.
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MessageSujet: Re: Faquarl Schauffer   Faquarl Schauffer EmptyDim 13 Juil - 21:28

Je me suis réveillé à cause que mon cellulaire sonnait à tout rompre. La veille j’avais oublié d’éteindre la sonnerie et de le mettre en mode vibration. Je n’ai pas pris directement le téléphone, pour commencer j’ai regardé autour de moi. Toujours chez Michel, bien. J’avais eu la magnifique idée hier soir de m’endormir sur le canapé. Dieu que c’était désagréable, mais bon je n’y pouvais plus rien. Grognant j’ai enfin attrapé le maudit appareil. Sur l’écran de celui-ci je voyais clairement le numéro que je ne conaissais que trop bien. Il s’agissait de celui de Lina. Merde…Si je ne répondais pas elle allait sûrement penser que quelque chose venait à arriver, et sûrement irait se pointer chez moi. Non mais quelle conne quand même. Bon d’accord, je me sens assez mal de dire ça puisqu’elle m’a rien fait, mais tout de même. Déjà le fait qu’elle existait et était sur me talons me donnait envie de vomir. En parlant de vomir. Vite, vite, j’ai répondue et j’ai dit que je me sentais mal. Que j’allais la rappeler dans quelques instants et tout ce bla bla bla. Immédiatement je me suis retrouvé dans la salle de bain, penché ou plutôt à deux pattes devant la toilette. Tout l’achool que j’avais absorbé hier avec tant de plaisir, ressortait aujourd’hui avec bien moins d’amusement. Il était mieux pour moi d’appeler Lina tout de suite si je voulais éviter de gâcher ma journée avec des promesses superflues. Je la détestais déjà rien que pour cela. Lâchant tous les jurons que je conaissais – Et j’en étais un véritable dictionnaire – j’ai lentement, très lentement, prenant tout le temps du monde, composé son numéro. Espérant que je me suis trompé. Mais non, tel n’était pas le cas. Lina venait de répondre. Si à l’habitude sa voix était douce et en permanence débordante de gaieté, quelque chose n’allait pas aujourd’hui. Au début je l’écoutais parler – Enfin je faisais semblant – en poussant des Hum, pour prouver que je le faisais sérieusement. Mais soudainement, une phrase retint mon attention. J’ai demandé de répéter.

Si seulement mon enfance aurait été normale et que j’aurai comme tous les enfant, été enseigné sur la bonté et la chance d’avoir une famille, j’aurai sûrement pris la nouvelle d’un autre angle. Mais je n’ai pas eu cette chance. Chance? En était-ce réellement une? Je ne pense pas. Selon mes proches le diable parlait en permanence par ma bouche et j’ai fini par m’habituer à ce raisonnement. Je l’avais accepté quoi. C’est d’ailleurs à cause de cela je pense, que je suis devenu ce que l’on appelle un voyou lors de mon adolescence. Cassant des vitres, volant des trucs à l’épicerie. Déjà que le déficit de tout et n’importe quoi était présent en Russie. Mais ça ne me gênait pas. Si le diable parlait par ma bouche, il devait sûrement agir par mes mains. Une bonne excuse si jamais je me faisais attraper. Mais aujourd’hui je ne pouvais mettre le tout sur le dos du diable. Il n’avait quand même pas agi par … Enfin, le membre le plus important chez l’homme quoi! Et même si c’était le cas, comment pouvais-je l’expliquer à Lina? Elle allait me prendre pour un fou. Quoique ce serait une bonne solution pour me débarrasser d’elle…Je n’ai jamais caché à personne que j’étais égoïste. Et maintenant comment était-je supposé de me sortir d’une telle situation? D’autant plus que le papa chéri de Lina allait me brûler vif si jamais je renoncés à mes future responsabilités. J’avais 36 ans, aucune femme – Je parle d’un mariage enregistré -, zéro mariage laissé derrière et aucun enfant. C’était quoi cette vie? Il était temps de me prendre en main. Plusieurs me le disaient. Mais merde, je ne voulais pas devenir un père! J’avais déjà essayé par le passé de vivre avec une femme qui m’était chère. Qu’est-ce que ça a donné? Elle est partie. Donc je le sais, si jamais je viens à me marier je serai un détestable époux. Et vu le virage qu’a choisi le destin, c’est ça qui était sur le point de se produire.

Lina était enceinte, oui, elle l’était bel et bien. Et j’étais le père du morveux ou de la morveuse qu’elle attendait déjà. Merde! Comment a-t-elle fait pour le savoir aussi rapidement. À ce que je sache, les vomissements ne se font pas voir dès le premier jour, ni la nausée d’ailleurs. Ou peut-être bien? Je ne sais pas, je ne suis pas une femme. Et heureusement. Peut-être même qu’elle l’a inventée, et par la suite ça c’est réalisé… Mais une chose était certaine, maintenant j’étais lié avec cette gosse qui n’était même pas majeure, mais qui allait l’être demain, jusqu’à la fin de ma vie. Il n’était même pas question de l’avortement. Lina avait une maladie de je ne sais quoi, qui l’empêchait de pouvoir en faire un. J’ai bien proposé, ne vous inquiétez pas. J’avais envie de me pendre, non, plutôt de voir cette femme pendue. Enfin pas pendue, mais disparue de ma vie à jamais. Elle ne me laissait même pas le temps de réfléchir, évidemment! Elle croyait que je vouais un culte à sa personne avec un amour impossible. Déjà elle m’obligeait à venir chez elle pour me présenter à son père, et annoncer la ‘’bonne’’ nouvelle. Je n’ai rien répondu, et que voulez-vous que je dise dans un moment pareil. Il n’était question de rien entreprendre, sinon c’était ma mort. Comme j’ai déjà dit se faire ennemi avec son père était la dernière chose à faire.

Comme je le pensais le mariage me fut impliqué. Dès que je me suis assis dans le sofa de la vaste maison du père de Lina, la gosse est venue se serrer contre moi et mettre la main sur son ventre, le caressant avec douceur. On ne voyait même pas la bedaine, et déjà elle chantait des chansons de ce qu’elle allait acheter, quand on allait aménager ensemble et tout le trlalala. Qu’est-ce que j’avais envie de me sauver, mais je ne le pouvais pas. C’était impossible maintenant. Son père ne m’imposait rien, mais seulement ses regards en disaient long. Je fus en quelque sorte forcé de demander la main de sa fillette. La honte. Je ne l’aimais même pas. Et dites moi, qui aimerait un pot de colle ainsi. J’étais piégé, le l’homme me le fit très bien comprendre. Pour lui, les désirs de sa fille étaient des ordres. Des ordres qu’il se devait exécuter, parfois même par le sang si le nécessaire venait à se produire. Ma foi, je serai encore prêt à parier que tout n’allait pas bien dans sa tête de chauve. Le mariage fut joué en vitesse, mais quel mariage! Ce dernier était digne de la reine Victoria. Le pire, était que je ne conaissais personne, et je n’avais même pas le droit d’inviter les gens qui m’étaient chers. Enfin, la seule personne que j’aurai invitée aurait été Michel, mais déjà ça m’aurait soutenu. Là j’étais tel un rat de laboratoire sur qui tout le monde regardait, et essayait de voir si on était réellement un couple. Sérieusement, c’était assez étrange, voir un homme qui en était déjà à sa troisième décennie – Bientôt quatrième - épouser une jeune fille de dix huit ans. Quoi que dans notre société actuelle des truc encore plus étranges viennent à arriver. C’était sûrement la pire journée de ma vie. Lina étaient en permanence accrochée à mon bras, me traînant partout avec elle, me montrant à toutes ses amies. Elle racontait déjà qu’on vivait dans l’harmonie parfaite, et que j’étais fou d’elle, les prénoms qu’elle aimait bien pour son futur enfant. En ce qui me concerne, je ne faisais qu’hocher la tête pour confirmer ses dires. De temps à autres j’avais la chance de placer un mot.

Lina était une véritable épouse dans l’âme. Mais dieu que ça m’énervait. Même si celle-ci était très affectueuse et s’efforçait le plus possible de faire mon bonheur, il restait le fait que j’étais bien heureux lorsqu’elle disparaissait avec ses amies. J’ai très vite quitté mon petit appartement. Non pas parce que je ne l’aimais pas. Je l’adorais. Seulement des jeunes mariés se devaient de vivre ensemble, avait annoncé mon nouveau beau père. Encore là, je devais me plier à sa volonté et à celle de Lina. J’ai aménagé chez elle. C’était la pire étape de ma vie. Voir le ventre de ma femme – J’arrive pas à croire que je me suis habitué à l’idée – grossir de mois en mois. Lina était constamment malade, elle se promenait presque avec un sceau à la main tellement que le toxicose était fort chez elle. Sûrement les gêne…bref. Une vieille femme pas mal riche, qui se trouvait à être ma voisine, m’avait annoncé que mon futur enfant aller être un garçon. Bon, au moins ça, ça mettait une quelconque joie dans ma vie. Avoir une autre fille – Je ne considérais vraiment pas Lina comme mon épouse mais plutôt comme cousine, sœur, fille à la fin! – à supporter aurait été la fin pour moi. Elle était superstitieuse, et selon elle le fort toxicose voulait dire cela. Ou bien quand elle demandait à Lina de montrer les mains, ah! Elle les montrait la paume vers le haut. Un garçon, c’était certain. Je me suis même habitué à l’idée en fin de compte. Il en était rendu que je ne pouvais imaginer d’avoir un enfant d’un autre sexe.

Mais encore là la vie vint prouver que de un – les superstitions c’est de la merde, à ne jamais y croire, et de deux – mon destin était décidément de vivre dans une communauté féminine. Lina avait accouché prématurément. Bien malgré moi, j’ai commencé à me soucier de sa santé, et je faisais attention à elle. Et oui, même quelques marques d’affection de ma part ont vus le jour. Je lui avais pourtant dit que l’aérobie n’était pas pour une femme qui attend un enfant. Non! Comprenez, c’est un programme dit spécialement formé pour les demoiselles en position délicates. Déjà au septième mois j’ai été forcé de l’emmener à l’hôpital le plus proche. Je ne voulais toujours pas de cet enfant, mais il n’était pas question que mon fils meurt. Si tous les autres pères étaient inquiets au plus haut point et restaient dans la salle d’attente, criant pour savoir comment allait leur bien aimée, ce n’était pas mon cas. Moi je m’en fichais royalement. Qu’elle ait mal, je m’en fous. Elle n’avait pas à tomber enceinte. Ce n’était pas de sa faute mais plutôt de la mienne. D’accord, ça je lui pardonnais. Mais restait le fait, qu’elle m’a presque forcée à l’épouser! Et voilà pourquoi je ne l’aimais vraiment pas. C’était une sorte d’empathie fraternelle. Celle que ressent un frère envers sa jeune sœur. Car je ne détestais pas Lina. Elle n’était elle-même qu’une gosse à mes yeux. Depuis que la vie commune avait commencée avec elle, je n’ai jamais eu l’occasion d’avoir une soirée avec Michel. Et je comptais bien aller le voir ce soir. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le matin je me suis réveillé avec un mal de tête atroce dans un appartement dont la seule odeur était celle de l’herbe.

Kira. Kira Lionelle Schauffer. Lina donna naissance à une fille. J’avais juste envie d’assassiner ma voisine de mes propres mains. Elle qui me promettait un fils. Mais bon, même si tout se serait déroulé comme elle l’avait prédit, rien n’aurait changée dans notre famille. Pourquoi? Parce que je n’aurai tout de même pas aimé le fils que m’aurait donné Lina. Pour ce morveux ou cette morveuse aurait été un abus collectif qui est venu au monde pour la simple est bonne raison qu’était – Gâcher ma vie. C’est pourquoi je n’ai même pas pris la peine de participer à la fameuse activité qui se constituait du choix du nom de ma fille. Ma fille… Je ne l’acceptais pas. Je me fichais qu’elle aille deux noms, je me fichais qu’elle se nommait Kira, je me fichais qu’elle était la continuation de moi. La seule chose de quoi je ne me fichais pas, était le fait qu’elle portait mon nom de famille. Non, je ne la détestais pas comme on déteste une mère qui nous abandonne à la naissance et qui vient nous voir des années plus tard. Elle ne signifiait tout simplement rien à mes yeux. Elle était là d’accord, bien. Absente, je m’en fous. Ça ne me faisait ni chaud ni froid. Parfois je jouais avec le bambin qui était le mien, elle avait les mêmes yeux que moi. Exactement les mêmes. D’une couleur verte émeraude. Mais pour le reste c’était la copie conforme de Lina. Et c’est sûrement pour ça que je ne ressentais aucun sentiment paternel envers mon enfant. Si au moins elle avait le même caractère que moi…Non, dès le plus jeune âge elle était aussi capricieuse que Lina. Et ça m’éloignait encore plus d’elle. Je vous l’avais dit, et je l’avais dit à Lina. Comme époux je suis détestable, comme père une place nulle.

J’ai commencée à m’embarquer de plus en plus sur l’alchool, oubliant la famille et Lina. La vie me semblait terne, les spectacles se multipliaient. Bref, la fatigue prenait le dessus, le stress m’englobait et je ne cherchais qu’un havre de paix que personne ne pouvait me fournir. On m’attendait à la maison, mais moi je n’attendais pas ceux qui s’y trouvaient. Je suis un sal chien n’est-ce pas ? Peut-être. Mais finalement au bout d’une année, un espèce de coup venant du ciel vint me rendre une minime partie de la raison. Si je me fichais toujours de Lina sans le montrer – Elle planait constamment au septième ciel – j’ai commencée à m’intéresser au petit être qui était nul autre que ma fille. Je savais très bien que je passais que très peu de temps avec Kira, mais néanmoins je ne pensais pas que je ne la conaissais pas. Elle était détestable, dans le plus propre sens du terme. Un vrai démon. Je n’avais encore jamais rencontré un enfant pareil, beaucoup de mes conaissances avaient déjà leurs petites familles. Très vite mon intérêt vers elle s’estompa, et j’en ai presque oublié que j’avais un enfant et qu’il fallait s’en occuper. Pour moi c’était la fille de Lina que cette dernière m’avait imposée. J’étais forcé de cohabiter avec elles par crainte voir ma carrière voler en l’air et de me retrouver dans la rue comme le dernier des clochards. Car je le savais qu’il pouvait me promettre un tel avenir, mon beau père.

Enfin…la vie devenait de plus en plus monotone. Plus aucun évènement ne me faisait réagir, ou presque. J’étais prisonnier avec des êtres que je ne voulais pas voir. Je n’arrive toujours pas à croire que Lina ne s’est jamais aperçue de rien. Tout allait continuer ainsi, si un jour quelque chose ne vint briser cette bulle d’affection familiale qui s’était gonflée autour de moi.

Je m’explique. C’était plus fort que moi, je n’arrivais plus à supporter le quotidien – Qui pourtant semblait heureux aux yeux des autres – et puis un beau matin ensoleillé, je me suis réveillé avec l’idée que, oui, il était temps de mettre un terme à tout ça. C’était soit moi, soit eux. Soux eux, je présumais Lina et Kira. Elles ne valaient rien, pas plus qu’un sous noir. J’aurais sûrement du avoir honte de ce comportement, mais non. Après tout c’était ma fille et ma femme. Pff, quel homme de famille je suis? J’en suis même pas un si on commence cette discussion. Et je l’avais toujours dit et répété, mais Lina avait les oreilles bouchées. Je mettais retrouvée avec une gosse qui avait une gosse…Mais bon, je crois que me plaindre n’arrangera pas les choses. De toute manière elles sont déjà arrangées depuis un certain bout de temps. Bref, comme je le disais il était temps pour moi de décider quelque chose. Et ce, peut importe le prix que j’étais pour payer. Elle était là, encore, je pouvais la sentir respirer tellement qu’elle était collée à moi. Et ce simple petit fait s’avéra à être la goutte qui fit déborder le vase. Je me suis finalement décidé et le temps pour revenir à l’arrière était perdu.
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Faquarl Schauffer
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MessageSujet: Re: Faquarl Schauffer   Faquarl Schauffer EmptyDim 13 Juil - 21:32

Dans un certain sens je suis heureux d’avoir fait ce pas, j’ai put enfin réaliser que finalement ce n’était pas si pire. Non, c’était même très bien. Et même si je n’ai jamais été croyant, ce jour là j’ai cru me retrouver en enfer. Mais dire que j’espérais autre chose aurait été de mentir. Je savais que probablement plusieurs auraient voulus m’enterrer derrière la clôture du cimitière. Mais ils n’eurent pas besoin. Savez vous ce qu’est de sentir une lame s’enfoncer dans vos veines? Sûrement pas. Ce n’est pas tout le monde qui veut expérimenter cela. C’est une douleur sourde. Pas comme celle des petites coupure que l’on se fait quand on feuillet les documents. Non, on la sent mais en même temps c’est loin d’être insupportable. On comprends seulement qu’on a fait une erreur, et maintenant c’est trop tard pour reculer. Alors on ne fait que vivre avec, vivre…Enfin, supporter les dernières minutes de notre existence. Ça l’aurait sûrement été la même chose pour moi si Lina n’était pas entrée en courrant dans la salle de bain pendant que j’étais entrain de regarder mon corps se vider de son sang, les mains dans l’eau chaude. Par la suite je ne me rappelle plus de ce qui s’était passé. Seulement les cris de Lina résonnaient dans ma tête.

Sérieusement, je ne sais vraiment pas comment je me suis retrouvé ici. Je me rappelle de la venue des médecins, ils étaient ès bizarres ces médecins. Ils m’avaient introduit quelque chose, sûrement un médicament. Mais après, plus rien. Mais si on parle sans sortir des conneries, ce fut une sorte de renaissance pour moi. Avec le si on peut changer le monde. Ici c’est la pire place de l’univers, si encore elle en fait parti. Je ne suis pas comme tous ces gens avec des pouvoirs anormaux, non. Je crois bien que l’on m’a pris pour quelqu’un d’autre. Qu’est-ce que je sais faire ? Rien. Rien à part chanter. C’est ça qui me permet de vivre au jour le jour. Ça et le désir de revenir, de revoir Lina et Kira. Je crois bien que c’est seulement dans cet endroit maudit que j’ai compris qu’elles valaient réellement quelque chose. Et que c’était moi le salaud dans toute cette histoire.





Hors jeu

Comment avez-vous découvert le forum ? Oooouh, je ne me rapelle pas vraiment ^^'' . Je crois que c'est part un Top-Site. Je fouillais sur Google quoi.
Ce qui vous a attiré ? Le contexte est très intéressant.
Commentaire(s) : Euuuhh... Rien ?

Bon, finalement fini! Un peu beaucoup long, mais c'est toujours comme ça pour moi quand je fais une histoire. Inquiètez-vous pas, en RP je ne suis pas un monstre qui fait des romans à en avoir mal à la tête XD


Dernière édition par Faquarl Schauffer le Lun 14 Juil - 23:47, édité 1 fois
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Murphy Harkness
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MessageSujet: Re: Faquarl Schauffer   Faquarl Schauffer EmptyLun 14 Juil - 8:54

Comment dire... J'adore ta fiche *o* En fait, je suis en amour avec elle Faquarl Schauffer 794385 Il y a quelques petites fautes mineures, mais ça ne change rien à la qualité de celle-ci. J'ai vraiment hâte de te voir en action en RP. J'oubliais, j'adore ton avatar.

Bienvenue à toi !
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MessageSujet: Re: Faquarl Schauffer   Faquarl Schauffer EmptyLun 14 Juil - 19:46

Hi Hi ^^
Thank you Miss!
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